Ou ce à quoi vous résistez, persiste.
Le philosophe américain Alan Watts aimait à rappeler la loi de « l'effort inverse » ("Eloge de l'insécurité", Petite Bibliothèque Payot, 2003) : « Quand vous essayez de rester à la surface de l'eau, vous coulez ; mais quand vous essayez de couler, vous flottez. »
Il nous est tous arrivé de vouloir nous souvenir d’un nom sans y parvenir, puis de penser à autre chose et comme par magie, ce nom nous revient ? Ou de vouloir absolument dormir alors qu’on ne ressent pas le sommeil ? Plus on se concentre sur l’horloge à vouloir absolument « dormir » moins nous y parvenons… C’est ce qui découle de la théorie de Alan Watts, plus on cherche à se sentir mieux, moins on y arrive.
Le lâcher prise…
« Dans la vie, tout ce qui en vaut la peine s’obtient en consentant à surmonter l’expérience négative associée. La moindre velléité de fuite, d’empêchement ou de répression du négatif produit l’effet inverse. L’évitement de la souffrance, produit de la souffrance, le déni de l’échec, c’est encore l’échec » (Mark Manson auteur du livre « l’art subtil de s’en foutre), je vous conseille cette lecture 😊.
Plus nous essayons avec la volonté consciente de faire quelque chose, moins nous réussirons. « Tout ce que nous pouvons faire, c’est créer un état d’esprit propice à la compréhension. » - Aldous Huxley
Heureusement pour nous, la loi de l’effort inversé fonctionne dans les deux sens.
Quand nous cherchons le négatif, nous trouvons le positif. En d’autres termes, moins se préoccuper de quelque chose, permet un meilleur succès. Affronter la réalité sans lutter pour ouvrir le champ des possibles, ce qu’on nomme plus communément le lâcher prise.
Une des premières étapes d’un accompagnement en coaching sera de réaliser ce fameux « lâcher prise » pour gagner du temps et recevoir les résultats espérés.
Pour arriver à mettre son cerveau en mode « light », des techniques de respirations telle que la cohérence cardiaque sont enseignées en consultation. En une seule séance d’apprentissage, vous pourrez accéder à un panel d’exercices facilement reproductibles à la maison ou au bureau. Une autre façon de mettre son cerveau en vacances, réside dans les techniques de méditation. Nul besoin de se plier en quatre sur un zafu (coussin de médiation), et de réciter le « OM » des moines bouddhistes. Faire silence et écouter sa respiration est déjà un très bon exercice.
Vous souhaitez aller plus loin encore, la sophrologie, le balayage corporel, l’ASMR, l’auto hypnose sont des techniques très simples d’utilisation qui ne demandent pas beaucoup de prérequis. Ces outils sont largement illustrés sur le net et nous permettent de nous libérer de notre encombrement cérébral afin d’accéder plus facilement au lâcher prise, et par conséquent aux résultats positifs attendus.
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